Horace, Polyeucte
La pi?ce, dont l'action se situe ? l'origine de Rome, commence dans une ambiance de paix et de bonheur : la famille romaine des Horaces est unie ? la famille albaine des Curiaces. Le jeune Horace est marié ? Sabine, jeune fille albaine dont le fr?re Curiace est fiancé ? Camille, s?ur d'Horace. Mais la guerre fratricide qui éclate entre les deux villes rompt cette harmonie. Pour en finir, chaque ville désigne trois champions qui se battront en combat singulier pour décider qui devra l'emporter. Contre toute attente, le sort désigne les trois fr?res Horaces pour Rome et les trois fr?res Curiaces pour Albe. Horace, étonné, ne s'attendait pas ? un si grand honneur. Les amis se retrouvent ainsi face ? face, avec des cas de conscience résolus différemment : alors qu'Horace est emporté par son devoir patriotique, Curiace se lamente sur son destin si cruel... M?me le peuple est ému de voir ces six jeunes gens, pourtant étroitement liés, combattre pour le salut de leur patrie. Mais le destin en a décidé ainsi. Lors du combat, deux Horaces sont rapidement tués et le dernier, héros de la pi?ce, doit donc affronter seul les trois Curiaces blessés; m?lant la ruse et l'audace, en faisant d'abord semblant de fuir pour éviter de les affronter ensemble puis en les attaquant, il va pourtant les tuer un par un et remporter ainsi ce combat. Apr?s avoir reçu les félicitations de tout Rome, Horace tue sa s?ur qui lui reprochait le meurtre de son bien-aimé. Le proc?s qui suit donne lieu ? un vibrant plaidoyer du vieil Horace, qui défend l'honneur (valeur tr?s ch?re ? Corneille) et donc Horace contre la passion amoureuse représentée par Camille. Horace sera acquitté malgré le réquisitoire de Val?re, un chevalier romain lui aussi amoureux de Camille, tout comme Curiace.
Polyeucte martyr est une tragédie de Pierre Corneille représentée en 1641 au Théâtre du Marais. Elle est inspirée par le martyre de Polyeucte de Mélit?ne sous le r?gne de Valérien en 259. C'est l'une de derni?res tragédies classiques du XVIIe si?cle avec un sujet religieux : Corneille écrit encore Théodore en 1646 et Jean Racine deux autres tragédies, Esther en 1689 et Athalie en 1691, mais ces pi?ces ne sont pas destinées au public.
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